La douceur triomphe de la dureté ; la faiblesse triomphe de la force.
Et vous, Mers, qui lisiez dans de plus vastes songes, nous laisserez-vous un soir aux rostres de la Ville, parmi la pierre publique et les pampres de bronze ?
Plus large, ô foule, notre audience sur ce versant d’un âge sans déclin : la Mer elle-même notre veille, comme une promulgation divine…
Association des Peintres Amateurs de Meylan
Visiter le siteJ’ai longtemps habité sous de vastes portiques
Que les soleils marins teignaient de mille feux
Et que leurs grands piliers, droits et majestueux
Rendaient pareils, le soir, aux grottes basaltiques
Les houles, en roulant les images des cieux
Mêlaient d’une façon solennelle et mystique
Les tout-puissants accords de leur riche musique
Aux couleurs du couchant reflété par mes yeux
C’est là que j’ai vécu dans les voluptés calmes
Au milieu de l’azur, des vagues, des splendeurs
Et des esclaves nus, tout imprégnés d’odeurs,
Qui me rafraichissaient le front avec de palmes
Et dont l’unique soin était d’approfondir
Le secret douloureux qui me faisait languir
Bien placés, bien choisis
Quelques mots font une poésie
Les mots il suffit qu’on les aime
Pour écrire un poème
On sait pas toujours ce que l’on dit
Lorsque naît la poésie
Faut ensuite rechercher le thème
Pour intituler le poème
Mais d’autres fois on pleure on rit
En écrivant la poésie
Ça a toujours kékchose d’extrême
Un poème